Le vent soufflait si fort que j’eus l'impression de m'envoler. Mes griffes solidement ancrés dans le sol, je luttais pour avancer. Les bourrasques faisait onduler les branches des quatre chênes dans une cacophonie insupportable. Je me rendis compte que je ne tiendrais pas longtemps à cette allure là avec le vent contre moi. Ma décisions fut vite prise, j'obliquais vers le grand rocher pour me mettre a l'abri.
Arriver sous le promontoire, je poussais un soupir de soulagement. J'allais attendre ici que le mistral se calme,puis je rejoindrais mon territoire. Quelle cervelle de souris j'étais d’être partis par ce temps ! Ma meneuse allais avoir besoin de moi pour organiser la patrouille du crépuscule. Je me sentais tellement coupable ! Je ne mettais pas encore habituer à mes besognes de lieutenant, et j'avais une peur panique de faire quelque chose de travers. Mes camarades me disait que je m'inquiétais pour rien et j'avais conscience qu'ils avais raison. Une odeurs vint me chatouiller la truffe, et me tiras de ma réflexion. Une odeurs trop connue, une odeurs détestée...celle du Clan du vent ! Je crachais de rages. Pourquoi fallait-il qu'un de ses mangeurs de chair à corbeaux viennent se promener à cet endroit précis ? Je me campais prêtes à bondir, et observais la chatte qui descendais vers moi.      

-Aie !
Le coup de patte de la chatte m'atteignis à la tête et me projeta par terre.
- Pourquoi voulais-tu m'attaquer? Ce territoire est neutre, que je sache!
Je me relevais et la fixais. Son pelage était blanc et noir, ses yeux ambrés. La rage me pris. Comment cette chatte,du Clan du Vent, en plus, se permettait de me réprimander ? La seul à qui j’autorisais ce genre de parole était ma chef. Elle allait voir ce qu'il en coutait de s'attaquer au lieutenant de l'ombre !
Mais elle avait en partis raison, bien que j'ai du mal à l'admettre. Nous étions en territoire neutres, se battre maintenant pourrait déclencher une guerre, ce qu'il fallait éviter à tous pris.
Ne la lâchant pas du regard, je m'assis. Il fallait mieux régler un différent par des paroles que des actes. Je me répétais cette ultime règles pour m’empêcher de sauter à la gorge de la chatte.
-C'est toi qui à porter le premier coup, je ne faisais que me défendre. Mais tu à raison, nous sommes en territoire neutres et il vaut mieux ne pas... se battre.
Prononcer ses quelques paroles m'était si dure ! J'avais juré de venger mes parents, je ne pouvais pas abandonner maintenant !